Comment réagir avec un réflexe de paix en cas d’agression verbale — Français

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Comment réagir avec un réflexe de paix en cas d’agression verbale

Dans ce cas, les qualités nécessaires pour utiliser des réflexes de paix sont :

  • maîtrise de ses émotions négatives (colère, peur, autres)
  • compréhension rapide, intuitive de la psychologie de l’autre : ce qui provoque sa colère, ses peurs
  • confiance pour faire face à la colère de l’autre et le calmer, à rétablir un rapport de forces positif
  • rapidité d’action (agir avant que le conflit devienne ingérable)
  • capacité d’élever, de déplacer ou de dérouter le débat pour ne pas alimenter le feu

plus évidemment le désir de paix, ainsi que des valeurs humaines et morales.

 

Voici les étapes :

1. 1er temps d’arrêt : changer de registre
C’est à dire empêcher son propre réflexe de fuite ou de violence, du type :
* attaque en retour : insultes, jugements, critiques, ton agressif
* défensive en retour : arguments émotifs, ton tenduet empêcher ainsi le pingpong de joutes oratoires qui attisent la violence.


2. 2e temps d’arrêt : anticiper
* anticiper les réactions positives ou négatives possibles de l’autre
* déployer rapidement ses multiples capteurs pour percevoir les besoins immédiats de l’autre,
* puis sélectionner le réflexe de paix le plus apte à apaiser l’autre sur l’instant.


3. Utiliser ce réflexe de paix avec chaleur humaine, viser à toucher le cœur de l’autre
* Persévérer….. jusqu’à l’apaisement de l’agressivité


4. Aborder les motifs de la colère (ou de la violence psychique) :
* à la suite de cet échange ou à un autre moment plus propice (même un autre jour)


5. Exprimer ses propres limites, besoins et demandes
Attendre que l’autre soit suffisamment apaisé pour nous écouter pour nous exprimer :
* ses limites que l’autre ne doit plus dépasser
* ses autres souhaits et demandes
* ses propres peurs, frustrations, sentiments, besoins, …


6. Lorsque la violence est calmée : Aborder les motifs du désir de violence physique
(si utile et sans danger)

* Accepter puis exprimer la possibilité d’avoir pu contribuer à l’agressivité physique de l’autre
* Exprimer son regret d’avoir suscité cet état, et si approprié, exprimer aussi ses excuses.